Cercle de YELIMANE

Superficie : 5.700 km2

Population : 178.442 habitants (2009)

Communes (carte ou liste) : Diafoumou Diongaga, Diafoumou Gory, Fanga, Gory, Guidimé, Kirané Kaniaga, Konsiga, Kremis, Marékhaffo, Soumpou, Toya et Tringa.

Coopération décentralisée :

Un accord de jumelage-coopération a été conclu en 1985 entre la ville française de Montreuil et le cercle de Yélimané.

La Fédération : Association pour le Développement du Cercle de Yélimané en France (ADCYF).

Contact : ADCYF

41, Avenue de la Résistance

93100 Montreuil

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A.D.C.Y.F (Association pour le Développement du Cercle de Yélimané en France)

L’A.D.C.Y.F est une association loi 1901, fondée en 1994.

 

Objet de l'association :

« Promouvoir et encourager des actions de développement dans le cercle de Yélimané :

a) lutter contre le désenclavement, par le développement des infrastructures routières, des ponts, télécommunication, etc… ;

b) promouvoir l’éducation, la santé et les activités culturelles et socio-éducatives dans tout le cercle ;

c) créer des structures en vue de la promotion d’activités pour les femmes dans le cercle (maraîchage, coopératives, …) ;

d) concourir au renforcement des activités de jumelage-coopération entre les différents villages du cercle et les villes, collectivités étrangères ;

e) contribuer aux actions de lutte contre la désertification, de sauvegarde de la nature et de l’environnement ;

f) favoriser la maîtrise de l’eau et contribuer à l’émergence de nouvelles cultures vivrières ;

g) développer les actions de formation pour les paysans et les jeunes aux nouvelles techniques agricoles ;

h) encourager l’initiative privée en vue de préparer le retour des jeunes ressortissants du cercle vivant à l’étranger, et en France en particulier ;

i) promouvoir et développer les échanges culturels ;

j) développer la solidarité et l’amitié entre les différentes communautés ;

k) favoriser l’intégration de la communauté malienne vivant à Montreuil et en France et celle de la 2ème génération ;

l) entreprendre des actions médiation. ».

 

Cercle de Yélimané et l’implication des Migrants

Le cercle de Yélimané fait partie de la région de Kayes, située à l’ouest du Mali, qui fut la capitale du Soudan Français à la fin du 19éme siècle. La région de Kayes s’étend sur une superficie de 120 760 km² . Le cercle de Yélimané, d'une superficie de 5700 km², est composé de 4 cantons (Diafopunou, Guidimé, Kagnaga et Tringa) comportant en tout 12 communes (Diafounou Diongaga, Diafounou Gory, Fanga, Gory, Guidimé, Kirané Kagnaga, Konsiga, Krémis, Marékhaffo, Soumpou, Toya, et Tringa)

La population est majoritairement Soninké, mais on y trouve aussi des Peuls, des Maures des Bambaras. Les Soninkés originaires de l’empire du Ghana constituent une société très traditionnelle, structurée, hiérarchisée, fraternelle et qui tient à ses coutumes et valeurs basés sur l’entraide et la solidarité. L’activité principale est l’agriculture.

Depuis la fin des années cinquante, le début des années soixante, s’est établi un fort courant d’émigration depuis le MALI et plus particulièrement la région de KAYES et du cercle de Yélimané, à destination de la France.

C’est ainsi que progressivement s’est constituée une importante communauté de travailleurs immigrés maliens établis en France. Au début de la période d’immigration, ces travailleurs immigrés maliens, constitués en majorité de Soninkés issus du cercle de Yélimané, venaient sans leur famille et ne s’établissaient pas définitivement en France.

Très attaché à leurs coutumes, les Soninkés n’ont pas perdu ce sens de la solidarité qui les caractérisent tant. Ainsi, le salaire gagné en France était en grande partie envoyé à la famille ( au sens large ) restée au pays pour subvenir aux besoins courants ( nourriture, habillement ….. ).

Au bout de quelques années de présence en France, ils retournaient définitivement au pays et un jeune frère, cousin ou neveu prenait la relève.

A partir du début des années quatre-vingt, le gouvernement français a assoupli les conditions du regroupement familiale en même temps qu’il lançait la politique d’intégration. C’est ainsi que de nombreux travailleurs immigrés maliens ont pu faire venir leurs épouses et enfants. Le retour de ces travailleurs qui ont maintenant des enfants scolarisés en France est devenu moins probable.

En même temps, dans cette période, il y a eu une prise de conscience au sein de la communauté immigrée malienne : l’envoi d’argent aux parents restés sur place était une tâche sans fin. En effet, l’argent envoyé était aussitôt dépensé et il fallait sans cesse recommencer. Pour briser ce cercle infernal, le mieux était de se constituer en associations et contribuer à la réalisation d’infrastructures permettant aux populations locales de subvenir eux mêmes à leurs propres besoins.

C’est ainsi que depuis quelques années, nous assistons une explosion de micro projets réalisés au MALI, notamment dans la région de KAYES et dans le cercle de yélimané, à l’initiative des associations de migrants ( hydraulique, santé, éducation, assainissement, agriculture, micro-barrages, etc…). Tout cela crée un tissu économique qui contribuer à un développement intégré au profit des populations locales, contribuant ainsi au développement et social du MALI. En effet, depuis l’origine la contribution des migrants maliens à l’économie nationale a été primordiale. De par leurs envoies de liquidités, chaque année ce sont des milliards de francs cfa qui sont « déversés » sur le pays. Cela alimente la demande et par conséquent contribue à l’épanouissement du commerce.

Pendant les dures années de sécheresse du début des années soixante-dix, de nombreux villages auraient certainement été rayés de la carte, sans l’apport des migrants. En effet, à cette occasion les communautés de migrants ont organisés la solidarité, en allant acheter le mil et le riz partout où cela se trouve pour l’expédier dans les villages évitant ainsi aux populations de mourir de faim.

Depuis quelques années, les migrants s’impliquent de plus en plus dans des projets de réalisation d’infrastructures : sanitaire, agricole, hydraulique etc…, palliant ainsi en partie à la faiblesse de l’épargne intérieure. Les investissements nécessaires à la réalisation de telles infrastructures atteignent des montants considérables, certainement chiffrables en milliards voir en dizaines de milliards de Francs CFA. L’effet immédiat de ces investissements est la création d’emploi et la distributions de revenus salariaux qui contribuent à soutenir la demande intérieure. A long et moyen terme, ils contribuent à l’aménagement du territoire et à l’accroissement du bien être des populations auxquelles ils sont destinés.

La pérennité de ces investissement aura certainement des effets induits bénéfiques. En effet, une fois les investissements réalisés, l’exploitation des infrastructures générera des revenus qui alimenterons la demande et l’épargne. Une telle épargne pourra contribuer à la réalisation d’autres investissements. Bref, à long terme, les actions actuelles entreprises par les migrants contribueront au développement de l’économie nationale.

 

 

Les membres principaux de l'association

TitreNom Prénom
Président M. Douga CISSÉ
Vice-Président M. Ali TRAORÉ
Secrétaire Général M. Moussa GORY
Trésorier Général M. Cheickné SOUKOUNA
Trésorier Général Adjoint M. Amadou TANDIA
 

 

Les coordonnées de l'association

ADCYF 41, Avenue de la Résistance 93100 Montreuil (Accès par le Métro ligne 9 – Arrêt : Croix de Chavaux)

 

Implication dans les projets de développement

L’ADCYF est un interface, un catalyseur dans la réalisation de projets de développement dans le cercle de Yélimané :interface dans les rapports entre les élus, les institutions et les populations de Yélimané avec les opérateurs des pays du Nord (opérateurs institutionnels, ONG, migrants issus du cercle de Yélimané)

Elle joue un rôle de catalyseur dans la signature de convention entre le cercle de Yélimané et ses différents partenaires du Nord : Jumelage, Convention de coopération Montreuil-élus de Yélimané (Méraguémou), conventions entre élus et ONG telles que l’AFAK, etc. Elle contribue à l’identification des besoins pour le lancement de projets de développement dans le cercle de Yélimané (projet locaux, projet d’intérêt pour tout le cercle tel le programme PADDY).

Elle contribue à la mobilisation des ressources financières des migrants pour l’auto-financement de projets de développement. Elle contribue à monter des projets de financement pour la réalisation de projets de développement dans le cercle de Yélimané par des ONG ou des institutions du Nord, dans le cadre du co-développement. Etc.

 

 


A.D.C.Y.F (Association pour le Développement du Cercle de Yélimané en France)
41, Avenue de la Résistance 93100 Montreuil (Accès par le Métro ligne 9 – Arrêt : Croix de Chavaux)
L’A.D.C.Y.F est une association loi 1901, fondée en 1994.

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