Cercle de BAFOULABE

Superficie : 17.500 km2

Population : 233.926 habitants (2009)

Communes (carte ou liste) : Bafoulabé, Bamafélé, Diakon, Diallan, Diokéli, Gounfan, Kontéla, Koundian, Mahina, Niambia, Oualia, Sidibéla et Tomora.

Coopération décentralisée :

Bafoulabé est jumelée avec Lesquin (France).

La Fédération : Fédération des Associations de Développement du Cercle de Bafoulabé en France

Contact : 1 Bis, avenue Francis de Préssensé

93350 - Le Bourget

 

Le Cercle de Bafoulabe est le premier cercle administratif du Soudan. Crée en 1887 après celui de Kayes en 1885 alors Capital du Soudan Français 

Il est composé de 13 communes rurales, pourvoit trois députés élus à l’Assemblée Nationale du Mali et compte au total 215 élus communaux.

Les communes rurales se situent comme suit :

Les 5 communes rurales du nord sont :

  • SIDIBELA (TIGANA): 11 élus
  • TOMORA (OUSSOUBIDIAGNA): 23 élus
  • KONTELA (GOUNDARA): 17 élus
  • DIALLAN (DIALLAN): 17 élus
  • SORMA (DIAKON): 23 élus

 

Les 5 communes rurales du centre sont :

  • BAFOULABE (BAFOULABE): 17 élus
  • MAHINA (MAHINA): 17 élus
  • OULIA (OULIA): 17 élus
  • NIAMBIA (OROKOTO): 11 élus
  • GOUNFAN (Gounfan): 17 élus

 

Les 3 communes rurales du Sud sont :

  • DIOKELI (DIOKELI): 11 élus
  • BAMAFELE (BAMAFELE): 17 élus
  • KOUNDIAN (GOUNDIAN): 17 élus

 

SUPERFICIE ET POPULATION

Le cercle couvre une superficie d’environ 17500 kilomètres carrés.

Le cercle de Bafoulabé compte une population totale estimée à 220 milles habitant. Cette population est essentiellement composée de malinkés, khassonkés, soninkés, peulhs, bambara. La cohabitation entre agriculteurs et éleveurs y est plutôt paisible, à l’exception de quelques escarmouches sans conséquences insurmontables. La majorité de la population se trouve au nord sur la rive droite du fleuve Sénégal. Tomora et Soroma sont les communes les plus peuplées, alors que Sidibéla, Niambia et Diokéli sont les plus petites. Les autres communes sont de taille moyenne.

 

SITUATION GEOGRAPHIQUE

  • Le cercle de Bafoulabé est limité au Sud par le cercle de Kéniéba par la commune de GOUNDIAN.
  • A l’Ouest par le cercle de Kayes (Bafoulabé et Sidibéla)
  • A l’Est par le cercle de Kita (commune de Oualia, Bamafélé)
  • Au nord par le cercle de DIEMA (Soroma)

 

RELIEF

Le cercle de Bafoulabé est accidenté, des collines et des montagnes arpentent tout le cercle d’est en ouest, du sud au nord. Le relief est dominé par quelques hauteurs tant à Goundian qu’à Kontéla et Tomora.

 

HYDROGRAPHIE

Le cercle de Bafoulabé est traversé par trois fleuves principaux : Le Bafing et le Bakoye se rencontrent à Bafoulabé pour former le Sénégal.

De nombreux cours d’eau arrosent le cercle de Bafoulabé, ce sont en dehors des trois fleuves, des marigots et des rivières. Leur débit varie d’une localité à l’autre pendant la période des pluies uniquement, ils tarissent pendant la saison sèche. 

L’un des plus importants ouvrages hydroélectriques du Mali et en Afrique de l’Ouest se trouve en effet à MANANTALI dans la commune de Bamafélé. 

 

VEGETATION

C’est une végétation de type soudanais au sud et au centre, sahélien au Nord. La végétation est dominée par des hautes herbes en période hivernale de juillet à Octobre, des arbustes, des caïlcédrats, des baobabs, des jujubiers, des nérés et diverses plantes de taille moyenne. Les feux de brousse surtout dans le nord du cercle excepté la commune de Kontéla font des ravages et amplifient la déforestation et accélèrent l’avancée du désert.

La faune est dominée par la présence des hyènes, des lions, des biches, des porcs-épics, des phacochères et des serpents venimeux. 

 

ECONOMIE

L’économie du cercle de Bafoulabé est dominée par :

  • l’agriculture : La majorité de la population s’adonne à l’agriculture avec plus ou moins de réussite d’une commune à l’autre. Les principales cultures sont ;le mil, le maïs, le riz ,le fonio, l’arachide, le haricot, le petit pois, les tubercules (patate douce,igname,manioc,pomme de terre …etc.)
  • l’élevage: après l’agriculture, l’élevage est la deuxième activité. L’élevage bien qu’extensif est aussi la principale source de l’épargne locale. Il est constitué essentiellement de bovins, ovins, caprins, et accessoirement de la volaille.
  • l’artisanat : L’artisanat est une activité saisonnière, il est pratiqué en saison sèche après la période des récoltes. L’artisanat local porte sur la menuiserie et ébénisterie, la bijouterie, le tissage du coton, la forge, cordonnerie, la poterie, la tapisserie etc. a l’exception de Bafoulabé et Mahina l’artisanat est peu rentable dans la région. Il existe çà et là quelques ateliers de réparation d’engins à deux roues et rarement de véhicules.
  • la pêche : La pêche est pratiquée dans les localités riveraines des fleuves (Bafing, Bakoye et Sénégal).Manantali grâce au barrage hydroélectrique est certainement la principale zone de pêche, viennent ensuite Bafoulabé et Mahina. Dans les autres localités la pêche est considérée comme un loisir et ne dure que quelques mois de juillet à novembre. Les moyens de pêche sont encore rudimentaires d’où son faible apport dans l’économie locale.
  • Le commerce : est une activité rentable. Il est pratiqué par les peulhs, les soninkés et les khassonkés. Le commerce porte sur les denrées de première nécessité mais aussi les habits, le carburant, les colas et les matériaux de construction : le fer, le ciment, les tôles …etc.
  • Les ressources minières : Le cercle de Bafoulabé regorge des gisements en exploitation et à explorer. Les mines connues aujourd’hui et qui sont exploitées sont les mines de fer de Mahina, la marbrerie de Sélinkégni, les pierres précieuses de Soroma …etc. Il faut dans le même temps intensifier les recherches pour localiser d’autres gisements jusqu’ici inexplorés. /li>

 

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